mardi 31 mai 2011

Le chaperon rouge, Sarah Blakley-Cartwright, David Leslie Johnson.




Le chaperon rouge est un roman écrit à partir du film éponyme, qui est actuellement dans les salles. Ce livre est paru chez Michel Lafon en grand format, et est à destination des adolescent(e)s, voire même plus pour les filles.

L'histoire est une réécriture du conte du petit chaperon rouge. On est là dans un univers sombre, très sombre. Je trouve qu'il y a esthétiquement (au niveau du film), une inspiration très claire de Twilight (Sarah Cartwright en est la réalisatrice), ce qui se retrouve également au niveau de l'intrigue, et de la relation naissante entre Valérie, l'héroïne, et Henry qui lui est promis, ou Peter, son ami d'enfance. On retrouve la thématique de Twilight avec une héroïne en tension entre son désir et sa raison, entre le bon et le mauvais garçon. A noter que la fin du livre diffère de celle du film. Le livre permet une compréhension plus grande de l'univers, mais surtout du personnage de Peter, qui est assez fade dans le film.

Daggerhorn est un village misérable, les habitants sont pauvres et travailleurs. Surtout, ce village doit tous les mois sacrifier un de ses animaux au Loup qui, en se nourrissant de la bête, épargne ainsi la vie des hommes. Or, la trêve va être rompue. La soeur de Valérie est en effet découverte égorgée dans les champs. Valérie apprend la mort de sa soeur en même temps que ses fiançailles et est tiraillée entre son promis, Henry, le fils du forgeron, et Peter, dont le père a été banni du village plusieurs années auparavant. Après la mort de sa soeur, les attaques se multiplient. Pour se protéger, le prêtre de la paroisse fait appel à un célèbre tueur de loup qui, de passage dans la région, vient prêter main forte au village, alors que les habitants vont chasser le loup. 

Le chaperon rouge me laisse un peu la même impression de creux que Twilight, de quelque chose d'assez lisse, d'assez creux. Le contexte est plutôt travaillé, avec le chasseur de loup qui a des méthodes faisant penser à celles de l'Inquisition (méthodes fortes, pas très légales ni humaines). On retrouve un climat de terreur et un village fermé sur lui-même qui me font penser au Village, de M. Shyamalan. 

Le livre se lit assez rapidement, le style est plutôt romantique mais sans forcément sombrer dans la guimauve. J'ai bien senti Valérie perdue entre les deux hommes, mais l'auteur n'insiste pas lourdement sur les interrogations de Valérie (ce qui a pu me saouler dans Twilight). Le contexte est plutôt intéressant, mais je reste un peu sur ma faim sur certaines choses : le rôle de la mère-grand n'est pas très clair. Les rappels au conte font sourire, mais laissent une impression de survol.

Ma note : 5/10.

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